Réduction d'Incident Traumatique (RIT)

 

Déroulement de la RIT 

 

idées noirs sortent


La RIT ou Réduction d'Incident Traumatique, s'occupe des expériences brèves et sévères telles que : Viols et agressions; Accidents, blessures; Décès d'un proche...


La RIT s'est avérée très efficace pour résoudre de façon stable les sentiments et pensés négatives liés aux traumatismes (angoisses, crises de panique, cauchemars récurrents...)


La RIT est une technique puissante qui est efficace quand on s'en sert pour résoudre la plupart des Désordre de Stress Post-Traumatiques.

 

Les séances se déroulent en face à face entre un praticien en RIT et une personne souhaitant se libérer du poids d'un événement douloureux.

 

Je guide la personne à travers l'événement douloureux jusqu'à ce qu'elle ressente un soulagement important, voire complet, de l'incident.

 

Le procédé de RIT est arrêté quand le client se sent mieux et il se sent mieux s’il a fait l’expérience dans son esprit du vécu traumatique, déchargé les tensions contenues dans l'incident et compris plus totalement l'expérience. 

 

Si le client arrive à la racine du traumatisme ou de la chaîne traumatique, il se sent totalement libéré en ce qui concerne cet incident précis ou cette chaîne précise, et il ne sera plus jamais ennuyé par ce problème.

 

La RIT utilise la communication verbale et des instructions répétitives. La visualisation, l'hypnose ou les suggestions sont prohibées dans les séances de RIT.

 

Le fait que l'incident soit récent ou ancien importe peu.

 

La RIT est une thérapie brève : de une à quelques séances suffisent pour réduire ou effacer un trauma.

 

 

Pour aller plus loin

 


Conséquences présentes d’incidents traumatiques passés

 

L’idée selon laquelle les difficultés présentes sont causées par des incidents traumatiques passés n’est pas nouvelle, mais le fait que le Stress Post-Traumatique (PTSD) ait été reconnu comme une difficulté majeure chez beaucoup de vétérans revenus du Vietnam (et maintenant de l’Irak…) lui a donné une autre dimension. Ces malheureux individus sont handicapés par des souvenirs continuels et incontrôlés de leurs traumas de guerre. En effet, ils revivent continuellement ces incidents.

 

Bien que les rescapés de traumas souffrant de PTSD présentent peut-être le cas le plus spectaculaire de “ vivre dans le passé ”, ce phénomène est assez général. Dans la vie “ normale ”, la plupart des gens peuvent se trouver soudain en train de revivre, momentanément ou de façon prolongée, des traumas passés de gravité diverse, accompagnés de ressentis et de comportements négatifs. La RIT est une technique destinée à réduire ou éliminer la charge émotionnelle contenue dans ces incidents passés, et soulager ainsi la personne de leurs conséquences négatives.

 

La nature des incidents traumatiques

 

Quand il arrive quelque chose qui est physiquement ou émotionnellement douloureux, on a le choix entre, soit le confronter pleinement et ressentir la douleur, soit essayer de quelque manière, de bloquer la conscience qu’on en a. Dans le premier cas, l’action de faire l’expérience de ce qui s’est passé (le « percevoir » et le « comprendre ») peut aller jusqu’au bout et l’incident devient un incident passé. Mais dans le deuxième cas, l’action consistant à faire l’expérience de l’incident est interrompue. Ce qui signifie qu’on refoule l’incident et que celui-ci, ainsi que l’intention de ne pas en faire l’expérience et toutes les autres intentions et activités présentes dans l’incident, continuent d’exister en tant qu’ “ affaires non terminées ”. De tels incidents traumatiques restent en suspens et, en tant que tels, peuvent continuer à affecter négativement la personne. Nous disons, de tels incidents, qu’ils contiennent de la charge, « charge » étant défini comme “ intention non réalisée, refoulée. ”

 

Le déclenchement de traumas passés

 

L’équilibre précaire entre l’intention de terminer l’action consistant à faire l’expérience d’un trauma passé et l’intention de ne pas en faire l’expérience, peut être bouleversé quand il se produit quelque chose qui rappelle à la personne le trauma passé, lorsqu’il y a une certaine similitude de thème ou de contenu entre ce qui se passe maintenant et ce qui s’est produit dans l’incident traumatique. Si une personne a perdu un être chere et a refoulé l’incident, le son des cloches d’une église ou une visite dans un hôpital qui lui rappel ses visites (si cette personne a été hospitalisée) ou même un parfum de fleurs ou n’importe quoi d’autre ayant certaines similitudes, peuvent la rendre inexplicablement triste, car, à son insu, l’incident de perte a été ramené plus près de sa conscience.

 

Quand cela se produit, nous disons que l’incident traumatique ( “IT”) a été déclenché ou “ restimulé ” et ce qui cause la restimulation (dans ce cas-ci, les fleurs, les cloches d’une église; une visite dans un hôpital...) est appelé le “ restimulateur ”.

 

Dans nos sociétés, 39% de la population a été ou sera durant la vie entière exposée à un événement potentiellement traumatisant (Accidents de la route pour la plupart mais aussi accidents du travail, de la vie, agressions, catastrophes naturelles ou industrielles etc…) et 1,9% de la population générale française présenterait un trouble chronique d’Etat de Stress Post Traumatique (ESPT) selon l’étude scientifique ESEMeD réalisée en 2004 dans plusieurs pays d’Europe soit : +- 121 000 personnes en France.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :